Les produits atténuants
Veuillez sélectionner un produit ci-contre pour obtenir des précisions sur ses caractéristiques et pourquoi il est susceptible d'atténuer la douleur.
Les moyens d'y remédier
Les atténuants possibles
Grâce à nos recherches sur Internet et dans des magazines ainsi qu'aux suggestions de plusieurs personnes, nous avons pu établir une liste de produits susceptibles de pouvoir engendrer une baisse significative de la douleur perçue.
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L'eau
Un verre d'eau plate du robinet. Il s'agit du choix le plus commun et du plus simple. L'eau "laverait" la langue des molécules de capsaïcine, neutralisant ainsi l'effet de pseudo-brûlure.
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Le soda
Un verre de Coca Cola classique. Plusieurs personnes pensent que le soda pétillant permet d'atténuer efficacement les effets désagréables du piment, du fait de la combinaison de plusieurs propriétés : le soda est à la fois froid, sucré et pétillant, ce qui inhiberait la perception de la douleur par le cerveau.
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L'huile
Une cuillerée d'huile d'olive. Tel que vu précédemment, la capsaïcine est liposoluble. Nous pouvons donc penser que l'huile puisse dissoudre les molécules de capsaïcine, les empêchant ainsi d'agir sur les récepteurs TRPV-1.
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Le lait
Un verre de lait demi-écrémé en brique. Ce produit pouvant être trouvé dans la plupart des réfrigérateurs aurait des propriétés atténuantes selon plusieurs sources (Internet, magazines, etc.) qui pourraient s'expliquer par sa forte teneur en caséine, une molécule pouvant entraver l'effet de la capsaïcine par un effet détergent. En suivant cette hypothèse, le lait entier devrait être plus efficace. Cependant, le lait est plus couramment demi-écrémé.
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Le pain
Un morceau de baguette de pain. Cette possibilité nous a été suggérée par des élèves en replacement de l'alcool, qui ne pouvait pas être testé pour des raisons de santé. Il nous a été dit que le pain pouvait avoir des propriétés atténuantes en "fixant" et en "absorbant" les molécules de capsaïcine à la manière d'une éponge absorbant de l'eau.
↑ Cliquez sur un produit dans la liste ci-dessus pour obtenir des précisions sur son choix.
Expérience : test d'atténuation
But de l'expérience :
Le but de l'expérience est de savoir lequel des produits proposés est le plus efficace pour contrer l'effet de pseudo-brûlure provoquée par le piment.
Hypothèse :
Suite à nos recherches, nous pouvons penser que le produit le plus à même d'atténuer l'effet de pseudo-brûlure est le lait. Cette hypothèse est fondée sur le fait que le lait contienne une grande quantité de caséine, une molécule ayant un effet "détergent" sur la capsaïcine, la molécule active du piment.
Contraintes :
L'expérience présente plusieurs contraintes que nous devons résoudre.
D'une part, nous ne sommes pas tous égaux face à la perception du piquant suscité par le piment : en effet, que ce soit sur le plan génétique ou bien environnemental, nous sommes plus ou moins sensibles tel que vu dans le II.b. C'est pour cela que nous nous baserons sur un panel de 10 goûteurs et sur des valeurs relatives pour la notation du "piquant" (basée sur la différence entre la douleur du piment avant et après atténuation).
D'autre part, chaque cobaye devant tester les mêmes produits, lors de la même expérience, il est probable que la perception soit faussée au cours du temps : les derniers produits ne pourront pas être testés convenablement du fait de l'effet des tests précédents. Nous avons donc élaboré une grille de test où la séquence des produits testés par chaque participant est différente, ainsi cela diminuera la marge d'erreurs une fois la moyenne effectuée.
De plus, nous avons ajouté des pauses et des phases de rinçage buccale aux goûteurs entre chaque test.
Par ailleurs, afin de pouvoir quantifier précisément les piments pour en faire des parts égales, nous avons décidé d'en extraire les graines, plus facile à compter tout en étant identiques.
Un piment thaï et ses graines utilisées pour l'expérience
Protocol expérimental :
Nous avons réalisé l'expérience suivante sur 10 sujets.
Chacun des participants a à sa disposition cinq graines de piment de la même provenance (piment thäi), un verre d'eau, un verre de lait demi-écrémé, un verre de soda pétillant (Coca Cola Classique), une petite cuillerée d'huile d'olive et un morceau de baguette de pain.
Il possède une des cinq grilles différentes comprenant l'ordre dans laquelle les différents produits doivent être testés, ainsi que les temps intermédiaires de pause et de rinçage et le moment où les graines de piments doivent être mis en bouche (juste avant les atténuants).
Sur cette même feuille, le participant écrit une note variant de 0 à 10 (d'aucune douleur à la même douleur que le piment sans atténuant) pour chaque produit, en fonction de la douleur perçue après mise en bouche du piment et de l'atténuant.
Résultats :
Nous avons fait la moyenne des grilles de notation pour obtenir la douleur moyenne, perçue par les testeurs, après avoir consommé les différents atténuants.
Nous en avons ainsi déduit le pourcentage d'atténuation de chaque produit testé.
Douleur ressentie moyenne en fonction de l'atténuant.
Pourcentage d'atténuation de la douleur en fonction de l'atténuant.
| Produit\Cobaye | N°1 | N°2 | N°3 | N°4 | N°5 | N°6 | N°7 | N°8 | N°9 | N°10 | Douleur moyenne | Atténuation |
| Eau | 7 | 2 | 8 | 4 | 6 | 10 | 7 | 8 | 3 | 10 | 6.5 /10 | 35 % |
| Pain | 7 | 3 | 7 | 7 | 7 | 5 | 9 | 8 | 7 | 5 | 6.5 /10 | 35 % |
| Soda | 3 | 0 | 3 | 4 | 2 | 0 | 1 | 4 | 3 | 4 | 2.4 /10 | 76 % |
| Huile | 7 | 6 | 6 | 9 | 7 | 1 | 10 | 9 | 10 | 2 | 6.7 /10 | 33 % |
| Lait | 2 | 0 | 1 | 2 | 4 | 0 | 4 | 0 | 2 | 7 | 2.2 /10 | 78 % |
Interprétation :
Il ressort des résultats que les atténuants les plus efficaces sont le lait et le soda pétillant.
Les explications sur les atténuants
L'atténuation par le lait est la meilleure, ce qui correspond au résultat attendu. En effet, la protéine de caséine contenue dans le lait a un effet détergent sur la capsaïcine.
Le soda pétillant lui aussi donne de bons résultats. Contenant de l'eau, le Coca Cola a le même effet que celle-ci, auquel est combiné le goût sucré et le froid qui constituent des sensations contradictoires avec celle de brûlure qui s'annulent donc au niveau du cerveau.
